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Territoire

Histoire

Gramat est une commune sur laquelle de nombreux indices témoignent du riche passé préhistorique comme la présence de tumuli et de silex. Son essor débute à l'époque gallo-romaine avec un emplacement privilégié au cœur de voies gallo-romaines : Cahors-Limogne et Rodez- Périgueux.
Cependant cet emplacement stratégique a également son revers puisqu'il a facilité les invasions notamment au VIIe (Arabes), IXe et Xe siècles (Normands).
La guerre de Cent ans (1337-1453) a également été vectrice de destructions. Malgré trois jours de siège par les Anglais menés par le Prince de Galles, le château fortifié de Gramat a résisté.
A la fin du XIVe siècle, le nombre d'habitants s'élevait à seulement 7 personnes.
Au XVIe siècle, lors des guerres de Religion, Gramat a été la cible de pillages puis la cible des catholiques et protestants qui se sont succédés.

Le lourd tribut de Gramat lors des différents conflits

Lors des deux conflits mondiaux, de nombreux jeunes Gramatois ne sont pas revenus des champs de bataille. L'élevage de chevaux présent à Gramat et ses haras ont donné à la ville un caractère de ville de garnison.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, Gramat, dans un premier temps situé en zone libre, a été à la fin de la guerre le témoin d'un drame : la tragédie de Gabaudet. Victime d'une troupe du 4e régiment SS "Der führer" appartenant à la "DAS Reich", de nombreuses personnes ont été tuées en représailles à des actes de résistance. Gramat a été le témoin de l'arrestation d'André Malraux.

Gramat, une image agricole et d’échanges héritée du passé

De nos jours, l'activité est tournée vers l'artisanat et le commerce. Malgré le fait que la nature n'ait pas favorisé les sols, une agriculture de type familial s'est développée. Elle a permis à Gramat d'être un lieu d'échanges, comme en témoignaient les nombreuses foires agricoles de la fin du XIXe siècle.

L'héraldique est la science du blason, c'est-à-dire l'étude des armoiries (ou armes). Le blason de Gramat est divisé en 4 : c'est un blason écartelé. Il est composé de 3 couleurs et de 2 figures.

Les couleurs
Gueule : signifie rouge en héraldique, représente le désir de servir sa patrie
Azur : signifie bleue en héraldique, représente la fidélité, la persévérance, la loyauté
Or : signifie la noblesse, l'intelligence et la vertu.

Les figures
Le château : il représente la famille de Castelnau (baronnie à laquelle appartenait le château de Gramat), il symbolise également la protection et le refuge.
Le lion : symbole du courage, de la force, de la bravoure, de la sagesse et de la souveraineté.

Sa superficie : 57,07 km² 

Sa population : 3 482 habitants chiffres (INSEE 2021)

Zones d’activités industrielles et d’activités commerciales Z.I Rue des Artisans, 46500 Gramat (Sortie de Gramat direction Cahors) 

Zones d’activités commerciales Z.A Les Vieilles Vignes (Commune de Rignac sortie de Gramat direction Brive)

 Zone artisanale Z.A du Périé (Sortie de Gramat direction Figeac)

Par la route : Proximité de l’A20 à 20 min 

  • Cahors à 50 min
  • Brive à 55 min
  • Montauban à 1h15 min
  • Toulouse à 2h
  • Bordeaux à 2h50
  • Paris à 5h30 min 

En train : 

La gare de Gramat est située sur la ligne du TER Brive-Rodez qui fait environ 5 à 7 allers-retours par jour. Elle permet une correspondance à Figeac ou Capdenac vers Toulouse et une correspondance à Brive-la-Gaillarde vers Paris.

 Les aéroports à proximité de Gramat 

  • Aéroport de Toulouse-Blagnac à 2 h
  • Aéroport de Brive Vallée de la Dordogne à 50 min
  • Aéroport de Rodez-Aveyron à 1 h 30 min
  • Aéroport de Bergerac Dordogne Périgord à 2 h 20 min

Le canton de Gramat, composé de 17 communes, bénéficie de nombreux atouts : beauté et diversité des paysages, un patrimoine préservé, un climat privilégié et des sites remarquables. Gramat, capitale du Causse, est un charmant bourg de 3 482 habitants, situé au nord du département du Lot. 

Gramat représente un lieu de villégiature idéal dans une région surnommée "terre des merveilles". Au coeur de nombreux villages typiques à l'habitat traditionnel du Quercy, ce village pittoresque et commerçant ouvre ses portes sur une nature qui a été préservée. La commune est située au coeur du Parc Naturel Régional des Causses du Quercy, riche en patrimoine naturel et bâti. 

Bourg typique du Quercy, Gramat vous accueille au sein de son charmant centre-ville piéton avec ses animations et ses commerces variés.

Patrimoine

L'architecte départementale Emile Toulouse a débuté les travaux de l'église Saint-Pierre en 1904 (style néo-gothique). 

Inspiré des cathédrales gothiques d'Ile de France, l'édifice présente une large nef, flanquée de deux collatéraux, et barrée par un transept. Les voûtes d'ogives épaulées par des arcs-boutants s'élèvent au-dessus de piliers à dosserets et colonnes engagées. Le chevet se compose d'une abside et de deux absidioles consacrées aux chapelles de la Vierge Marie et de Joseph. Un programme iconographique ayant pour thème la vie des Saints et de Jésus Christ et la glorification de la France fut confié au maître-verrier parisien Charles CHAMPIGNEULLE, connu pour de nombreuses oeuvres religieuses autour des années 1925.

Les verrières du choeur retracent les épisodes de la vie de Jésus ; celles des bras du transept représentent le couronnement de Saint Louis, Jeanne d'Arc bergère, l'apparition du Sacré-Coeur de Jésus à Sainte-Marguerite-Marie Alacoque (religieuse visitandine à Paray-le-Monial du 17e siècle), et la loi du 24 juillet 1873 (loi portant sur la réorganisation de l'armée française après la défaite de Sedan). 

L'église Saint-Pierre, près du cimetière, tombant en ruines, elle devint, avant 1900, église paroissiale de Gramat et le resta jusqu'à ce que fut construite et consacrée vers 1914 la nouvelle église.

L'église Saint-Pierre renferme un orgue classé Monument historique, réalisé par le facteur Frédéric-Jean JUNCK de Toulouse en 1853 pour l'église primitive de Gramat.

Placé dans le choeur de l'église paroissiale de Gramat, l'orgue fut commandé le 6 novembre 1853 pour l'ancienne église Saint-Pierre, aujourd'hui disparue, et située autrefois en dehors du bourg, près du cimetière. Dans les années 1925, il fut transféré dans la nouvelle église Saint-Pierre, après l'abandon de l'édifice primitif.

A l'origine, l'orgue était positionné en bordure de tribune, avec console à l'arrière. Il s'agit d'un petit instrument de 2 claviers et pédales, de 13 jeux, présentant 32 tuyaux de façade. Sa structure architecturée de style néo-gothique est constituée de deux arcs centraux cantonnés d'arcs trilobés encadrés de pinacles sculptés.

Notice de classement de l'orgue

La chapelle Notre-Dame était une église secondaire et de dimension restreinte ; elle avait été construite en 1686 et 1687 pour desservir l'hôpital des pauvres.

Cette chapelle fut élevée au rang d'église paroissiale en 1817 et elle le restera jusqu'en 1840 au moins. Le Père Pierre Bonhomme, dont la maison natale est au n° 14 de la rue Saint-Roch, fut curé de cette église entre septembre 1832 et septembre 1837.

La Commune de Gramat possède une œuvre peinte représentant l’Adoration des mages qui a fait l’objet de premières recherches stylistiques ayant conduit à son attribution à « une production de l'atelier de Valerio Castello, avec de fortes présomptions pour Stefano Magnasco ou bien Bartolomeo Biscaino, dont l'œuvre est rare, et encore plus en France », puis à sa protection au titre des monuments historiques (œuvre inscrite en 2018).

Afin de mieux connaître tant les matériaux de cette œuvre que leur état de conservation, la Commune de Gramat a souhaité que soit engagée une étude technique du tableau afin d’envisager dans un second temps sa restauration puis sa mise en valeur, mais aussi sa proposition au classement.

La Commune ne possède aucune documentation sur cette œuvre. Des recherches ont donc été entreprises et ont permis de trouver dans les publications de la Société des Etudes littéraires, scientifiques et artistiques du Lot (SEL), la mention en 1951 d’une exposition d’art religieux dans l’ancienne église Notre Dame à Gramat (actuelle salle de l’Horloge) réalisée à l’initiative du chanoine Marcel Levet, alors curé de la paroisse.